En 2014, Ayaan Farah a perdu son emploi parce que la GRC a allégué qu’elle avait des liens avec le gang de rue d’Etobicoke, Dixon Crew.

Transport Canada lui a retiré son attestation de sécurité relative au poste qu’elle occupait depuis huit ans à l’Aéroport international Pearson en raison de ces allégations, ce qui a entraîné la perte de son emploi.

Le 15 août 2016, une juge de la Cour fédérale s’était prononcée en faveur de Mme Farah et avait statué que la décision de Transport Canada était fondée sur des allégations peu étoffées fournies par la police de Toronto en 2014 dans le cadre d’un examen de la sécurité.

Dans son éditorial, Desmond Cole écrit : « Son expérience montre bien comment le profilage racial, le fichage et la surveillance excessive menacent les personnes qui ne devraient même pas attirer l’attention de la police ».

Pour en savoir plus

• Toronto Star : Judge slams Transport Canada for revoking airline worker’s security clearance (Une juge critique Transport Canada pour avoir révoqué l’attestation de sécurité d’une employée)

  Article paru initialement le 16 août 2016 (en anglais seulement)

  Après une bataille avec Transport Canada qui aura duré quatre années, Ayaan Farah peut récupérer son attestation de sécurité et son poste.

  Une juge de la Cour fédérale a annulé la décision de révoquer l’attestation de sécurité d’une employée de US Airways parce que Transport Canada avait omis de lui fournir suffisamment d’information pour lui permettre de se défendre contre des allégations de liens avec des individus qui possèdent un casier judiciaire.

• Toronto Star : In the security state, you’re innocent until investigated : Cole (Dans un état de surveillance, vous êtes innocent jusqu’à ce qu’on fasse enquête sur vous)

  Article paru initialement le 14 janvier 2016 (en anglais seulement)

  Nous connaissons tous quelqu’un qui a été accusé ou reconnu coupable d’un crime. La plupart d’entre nous ne croient pas que cette relation puisse nous coûter notre emploi. C’est exactement ce qui est arrivé à Ayaan Farah, il y a deux ans. Elle a perdu son attestation de sécurité à l’Aéroport Pearson et le poste qui en dépendait après que la police a invoqué qu’elle avait des liens avec un gang local et qu’elle était une menace potentielle pour la sécurité aérienne.