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Résumé graphique : Semaine nationale de sensibilisation aux toxicomanies

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Semaine nationale de sensibilisation aux toxicomanies

  • La dépendance est un état de santé chronique traitable qui touche les personnes, les familles et les collectivités
  • 1 sur 5 Le nombre de canadiens aux prises avec une maladie mentale ou une toxicomanie chaque année
  • Les canadiens à plus faible revenu sont 3 à 4 fois plus nombreux à déclarer avoir une santé mentale passable à mauvaise que les canadiens au revenu le plus élevé
  • À cause des attitudes négatives et des stéréotypes à leur égard, les personnes aux prises avec une toxicomanie rencontrent des obstacles lors de la location d’un logement
  • 5 milliards de $ coût annuel estimé en ontario pour les soins de santé, le maintien de l’ordre, les services correctionnels, la perte de productivité et les autres problèmes liés à l’alcool
  • Les personnes aux prises avec une maladie mentale sont beaucoup moins susceptibles de trouver un emploi
  • Des questions juridiques en apparence mineures peuvent déclencher des problèmes plus graves
  • Des contacts avec la police ou des infractions passées
    constituent un obstacle à l’emploi, au logement supervisé,
    aux programmes de traitement, aux voyages et à l’éducation
  • Déc. 1998 : Tribunal de traitement de la toxicomanie mis en place au canada pour faire face au grand nombre de contrevenants incarceres pour des activites criminelles liees a la drogue et qui recidivent en raison de leur dependance
  • Le premier tribunal de traitement de la toxicomanie a ete cree a toronto regroupant de façon plus efficace le systeme de justice penale, les services de traitement et les contrevenants toxicomanes

Stratégie en matière de santé mentale d’aide juridique ontario

  • Élargissement de l’admissibilité d’ordre juridique et certificats d’aide juridique aux personnes ayant des troubles de santé mentale ou des problèmes de toxicomanie
  • Un avocat peut aider
    • En réglant un différend relatif à la tutelle
    • En contestant des décisions relatives à la santé prises par un subrogé
    • En représentant les personnes sans antécédents criminels
  • Renvois directs aux services de santé mentale et de toxicomanie locaux lorsque vous appelez ajo

  • Élargissement des services juridiques en personne
    dans les milieux communautaires familiers comme les centres de santé communautaires, halte-accueils et refuges
  • Programme de formation en santé mentale pour aider les experts à acquérir une meilleure compréhension de la promotion, de la protection et de l’avancée progression des droits des patients

www.legalaid.on.ca/smsm

Sources : Centre canadien de lutte contre les toxicomanies • Centre de toxicomanie et de santé mentale • Commission ontarienne des droits de la personne • Ministère de la justice

La nécessité d’une stratégie en matière de violence familiale pour AJO

Au cours des deux dernières années, les médias ont de plus en plus porté leur attention sur la persistance et la gravité de la violence familiale au Canada.

L’engagement d’Aide juridique Ontario (AJO) en la matière a commencé en 2002 quand la priorité a été donnée aux services destinés aux personnes touchées par la violence familiale. Depuis, AJO a élaboré un protocole pour l’ensemble du personnel de première ligne et d’accueil afin de déceler les cas de violence familiale possibles parmi les personnes qui demandent des services d’aide juridique. En outre, AJO a commencé à former son personnel à la sensibilisation aux questions de violence familiale.

Mais il reste beaucoup à faire.

Les clients ont des besoins juridiques qui recoupent plusieurs domaines

Pour celles et ceux qui travaillent dans le milieu juridique, il n’est pas rare de rencontrer des cas de violence familiale ou au moins l’une des parties à une procédure en droit de la famille fait aussi l’objet d’accusations criminelles liées à la violence familiale.

Selon une étude provinciale menée en 2013 par le ministère de la Justice, on estime que dans 10,7 pour cent des causes en droit de la famille, il y a aussi une instance criminelle concurrente liée à la violence familiale.

Dans de telles circonstances, les causes sont plus complexes et plus exigeantes pour les avocats en droit criminel et les avocats en droit de la famille. Ils doivent veiller à ce que les démarches qu’ils font pour défendre les intérêts de leur client dans une instance ne nuisent pas à ses droits dans l’autre instance.

Prenons le cas d’Anne*, qui faisait régulièrement l’objet de violences physiques et verbales de la part de son mari, Frank. Un jour, au cours d’une vive altercation, Anne a tenté de se défendre. Quand un voisin a appelé la police, Anne s’est vue accusée de voies de fait.

Une ordonnance de non-communication peut compromettre les efforts qu’elle a déployés au tribunal de la famille pour obtenir la garde de ses enfants et il est facile de comprendre pourquoi elle ne veut plus jamais contacter la police. Pour les personnes comme Anne, il y a une peur réelle des conséquences juridiques concernant la garde, le droit de visite et la pension alimentaire des enfants. Ces personnes peuvent également craindre que la dénonciation de la violence les amène à faire elles-mêmes l’objet d’accusation de violence familiale.

Les difficultés sont accentuées dans les cas ou le statut d’immigrant ou de réfugié est menacé.

Examinons la situation de Farah : Farah possède un statut de résident conditionnel et, en conséquence, elle doit vivre avec son mari canadien, Omar, avant de pouvoir obtenir la résidence permanente. Bien qu’elle fasse l’objet de violences physiques, verbales et financières de la part d’Omar, Farah hésite à le quitter. Les obligations qu’imposent un parrainage et la crainte de l’expulsion peuvent l’empêcher de dénoncer des actes de violence ou créer un doute sur sa possibilité de quitter un conjoint violent sans conséquence pour ses démarches d’immigration ou son statut de réfugiée.

Entre les affaires de protection de l’enfance et les affaires de violence familiale, il y a des besoins qui recoupent plusieurs domaines. Les recherches de la Société d’aide à l’enfance en Ontario ont démontré que pour 30 % à 60 % des familles où il y a de la violence, les enfants sont aussi maltraités.

Trop souvent, les causes juridiques majeures entraînent des conséquences juridiques secondaires. Par exemple, une cause relative à la garde des enfants et au droit d’accès peut soulever des problèmes juridiques liés à la sécurité du revenu, à l’emploi, au logement ou à la capacité de s’offrir les services d’un avocat.

Élaborer une stratégie

Dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie en matière de violence conjugale d’AJO, une attention particulière sera accordée aux besoins précis des personnes qui ont vécu ou qui vivent une situation de violence familiale.

Une bonne stratégie devrait permettre à AJO :

  • De mieux cerner les besoins juridiques complexes des clients, qui recoupent plusieurs domaines, et de leur assurer un accès à une gamme de services comme un soutien au logement, du counseling et des services de transport;
  • D’élargir l’accès aux services juridiques;
  • D’élaborer des protocoles témoignant d’une meilleure compréhension des répercussions de la violence familiale sur le passage des clients dans le système de justice;
  • D’assurer de meilleurs services de soutien aux prestataires de services, notamment aux organismes communautaires, aux avocats, aux cliniques communautaires et aux autres organisations;
  • Enfin, de créer un plan viable pour que ses employés d’AJO soient bien sensibilisés et formés sur la violence familiale et ses répercussions sur les clients

Recueillir des données

Pour bâtir sa Stratégie en matière de violence familiale, AJO s’est attachée à examiner les services d’AJO du point de vue du client touché par la violence familiale. Ce sujet sera développé dans notre prochain billet.

Dans l’intervalle, cet été, AJO mène des séances de consultation dans la province parce qu’elle souhaite obtenir des renseignements et des commentaires des personnes ayant survécu à la violence familiale, des personnes qui travaillent dans les refuges et des partenaires appartenant aux domaines de la justice et des services sociaux.

Nous vous invitons nous faire part de votre expérience du système de justice. (Votre droit à la confidentialité sera respecté).

Si vous ne pouvez pas assister à une séance de consultation, vous pouvez lire le document de travail d’AJO intitulé Élaboration d’une stratégie en matière de violence familiale, et nous faire part de vos idées et commentaires à dvs@lao.on.ca.

*Leurs prénoms ont été modifiés. Tous les exemples personnels de ce billet sont tirés d’éléments d’expériences de clients. AJO fait du droit a la confidentialité une priorité et ne publie le nom et les expériences d’un client que si ce dernier y a consenti par écrit.

Innovation sociale : apprendre grâce à notre laboratoire social portant sur la justice familiale et la santé mentale

De Nicole Aylwin

Le mois dernier, le Winkler Institute for Dispute Resolution, Aide juridique Ontario et l’Association de psychologie de l’Ontario ont tenu la première séance sur la conception de leur projet collaboratif : un laboratoire social portant sur la justice familiale et la santé mentale. Il s’agit du premier laboratoire du genre en Ontario (cliquez ici pour prendre connaissance d’un projet de laboratoire social en C.B. – en anglais seulement). Il réunit des intervenants de diverses disciplines qui se sont engagés à utiliser des méthodes d’innovation sociale dans le but d’améliorer l’expérience vécue par les clients à faible revenu qui ont des troubles de santé mentale dans le système de justice familiale.

L’innovation sociale suscite de plus en plus d’intérêt auprès des personnes œuvrant dans le système de la justice familiale. Les méthodes de l’innovation sociale sont considérées comme apportant de nouveaux outils (certaines méthodes proviennent d’ailleurs du domaine de la conception), lesquels sont utilisés pour résoudre les problèmes épineux ou complexes de l’accès à la justice. Les problèmes complexes, notamment les problèmes d’accès à la justice, ne cessent d’évoluer. Ils ne respectent pas les frontières institutionnelles et ils sont l’objet de changements et de fluctuations occasionnés par les multiples intervenants et systèmes. Par conséquent, ils sont en perpétuel mouvement et il est difficile d’en prévoir — d’emblée — les solutions. Pour régler ces problèmes complexes, il nous faut plutôt adopter une nouvelle approche qui permet d’agir prestement, qui est souple et aussi ambitieuse que les défis auxquels nous souhaitons nous attaquer. (Pour en savoir plus sur les problèmes, l’accès à la justice et les raisons pour lesquelles les anciens modèles ne fonctionnent pas, cliquez ici pour lire mon récent article sur SLAW – en anglais seulement).

C’est exactement ce qu’accomplit le laboratoire social portant sur la justice familiale et la santé mentale. L’équipe du laboratoire, qui pratique une approche interdisciplinaire, s’est engagée à mettre en œuvre un mélange de méthodes de laboratoire social et d’approches conceptuelles afin de développer rapidement un ou plusieurs prototypes qui permettront d’améliorer l’expérience vécue par les clients à faible revenu ayant des troubles de santé mentale dans le système de justice familiale. Une fois que les prototypes auront été développés, ils seront mis en œuvre avant d’être évalués et adaptés pour s’assurer de leur efficacité et de leur durabilité.

Comment cela fonctionne-t-il concrètement? L’équipe a accepté d’être encadrée lors d’un certain nombre de séances d’une journée sur l’innovation sociale et la conception dans le cadre desquelles elle sera amenée à franchir quatre grandes étapes du processus d’innovation :

  1. Comprendre le problème du point de vue du système;
  2. Repérer les points où des changements pourraient avoir le plus grand impact;
  3. Créer un prototype et piloter des projets innovants;
  4. Évaluer et adapter les projets innovants pour tenir compte de la rétroaction rapide.

Présenté de cette façon, le processus d’innovation du laboratoire social ne semble peut-être pas si innovant. Il se démarque pourtant par le fait qu’à chacune de ces étapes, les membres de l’équipe acquièrent de nouvelles techniques qui augmentent leurs chances d’élaborer une innovation qui aura un véritable impact. Car nous développons une approche qui favorise une pensée systémique au sein d’une équipe interdisciplinaire. Par exemple, durant la première étape, une équipe essayait de comprendre le problème et d’en schématiser le système. Pour ce faire, l’équipe a décortiqué le problème afin de pouvoir l’analyser et le comprendre de différentes perspectives. L’objectif de cette étape était de déconstruire les perspectives individuelles et institutionnelles auxquelles les membres de l’équipe souscrivaient dans le but d’adopter de nouvelles perspectives et de développer une compréhension mutuelle du problème qui reflète la connaissance du système dans son ensemble et non la connaissance d’un fragment de celui-ci.

Un grand nombre de personnes nous ont déjà demandé à quoi ressemblera notre produit fini. Nous ne le savons pas encore étant donné que le processus de laboratoire lui-même écarte la détermination précoce du résultat final! Par contre, nous savons qu’il y a autant à apprendre lorsque l’on expérimente avec un nouveau processus que lorsque l’on réussit à trouver une véritable innovation.

Le laboratoire social portant sur la justice familiale et la santé mentale est en train de franchir la première étape du processus. Nous avons déjà réuni une équipe interdisciplinaire enthousiaste et engagée composée des personnes suivantes :

  • Des conseillers familiaux;
  • Des travailleurs sociaux;
  • Des médecins de famille;
  • Des avocats qui se spécialisent dans les domaines du droit de la famille, de la protection de l’enfance et de la justice pour la jeunesse;
  • Des travailleurs de première ligne des cliniques juridiques;
  • Des chercheurs en milieu universitaire;
  • Un conseiller en politiques d’Aide juridique Ontario;
  • Un juge de la Cour de l’Ontario;
  • Des représentants de l’Association canadienne pour la santé mentale – division de l’Ontario, de la Native Child and Family Services of Toronto, de la Commission du droit de l’Ontario, du ministère du Procureur général, du Projet national des plaideurs sans avocat, du Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes, de l’Association des travailleuses et travailleurs sociaux de l’Ontario, du Bureau de l’avocate des enfants et de l’Association de psychologie de l’Ontario.

Nous avons également tenu notre première séance de schématisation des problèmes lors de laquelle nous avons mis en pratique la méthode des « tâches à accomplir » pour comprendre l’expérience multidimensionnelle et les besoins des clients à faible revenu aux prises avec des problèmes de santé mentale alors qu’ils font face au système de justice familiale. (Je m’étendrai davantage sur les leçons apprises lors de cette séance dans un autre article).

En s’engageant à participer au processus de conception dans le cadre d’un laboratoire social, l’équipe et les organismes qui l’appuient ont démontré une volonté de prendre des risques, d’accueillir l’incertitude et de nouvelles façons de résoudre les problèmes dans le but d’ouvrir de nouvelles possibilités pour répondre aux besoins en santé mentale dans le système de justice familiale.

Je continuerai d’écrire sur ce que nous apprenons et sur nos progrès à mesure que nous avançons. Restez à l’affût! Nous vous tiendrons informés.

*Nicole Aylwin est la directrice adjointe de la Winkler Institute for Dispute Resolution, un carrefour d’innovations pour la justice, à la faculté de droit Osgoode Hall. Elle est par ailleurs directrice administrative du Forum canadien sur la justice civile, une société sans but lucratif qui éclaire l’élaboration des politiques et les dialogues sur l’accès à la justice au Canada. Elle parle et écrit souvent au sujet de l’innovation dans le secteur de la justice, de la réforme de la justice civile et de l’accès à la justice.

 

 

 

 

Le projet Je me soucie

Par Colleen Gray

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Le Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes travaille auprès de jeunes placés sous la garde d’une société d’aide à l’enfance, en établissement de détention pour jeunes ainsi qu’avec des jeunes pris en charge par les systèmes de santé mentale pour enfants.

Nous avons retracé les appels relatifs aux droits en matière de droits de la santé des jeunes qui avaient fait ressortir les problèmes suivants : refus des prestataires de fournir des renseignements sur sa santé et ses soins; sentiment d’obligation de se soumettre à des soins non désirés; participation limitée ou non existante dans la prise de décision concernant les soins; incapacité d’accéder aux services de santé et de soins de son choix; difficulté de défendre ses droits en matière de santé. Ces problèmes sont aggravés par les systèmes de soins de santé, car les jeunes indiquent qu’ils sont souvent présumés incapables de prendre ou d’éclairer des décisions, ont plusieurs paliers de prestataires de soins, vivent dans des foyers de soins et peuvent être séparés des intervenants, de leur famille et de leur communauté.

Le projet Je me soucie

Le Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes a mis en place le projet Je me soucie pour résoudre les problèmes soulevés par les jeunes.

Nous avons animé sept séances interactives avec des groupes de jeunes à travers la province et uni nos efforts à un groupe consultatif composé de jeunes pour guider ce projet, établir une présence dans les médias sociaux et réaliser des sondages en ligne visant les jeunes et les prestataires de services. D’une part, les jeunes nous ont communiqué que quoiqu’ils ne connaissent pas leurs droits en matière de soins de santé, ces derniers leur sont importants. D’autre part, les prestataires, eux aussi, sont incertains quant aux droits en matière de soins de santé des enfants sous leur garde. D’ailleurs, les prestataires ont identifié d’autres obstacles tels que la peur de faire du mal à un jeune et l’inquiétude que les jeunes ne puissent pas comprendre les décisions relatives à la santé et que l’engagement des jeunes complique le processus.

Éduquer les jeunes

 Le Manuel de survie ultime en matière de droits de la santé, qui compte 80 pages et qui a récemment été publié, est l’un des fruits de ce projet. Nous espérons que ce manuel aide à éduquer les jeunes qui bénéficient des soins et services prodigués par des prestataires de services sur leurs droits en matière de santé. Nous avons déjà entamé l’étape suivante en distribuant des outils utiles pour établir des pratiques exceptionnelles et pour aider les jeunes et les prestataires de services à s’assurer que ces droits soient respectés.

En fin de compte, nous espérons que l’usage de ce manuel permet aux jeunes de mieux comprendre leur état de santé, d’exercer un meilleur contrôle sur leur vie, de prendre de meilleures décisions et de créer des liens avec les adultes qui les soutiennent.

Toutes nos publications sont disponibles au public. Notre blogue met en vedette des billets d’invité rédigés par des jeunes et des professionnels, notamment sur les sujets suivants :

  •  La prise de décision;
  • Des soins d’urgence sécurisés;
  • Le consentement et la capacité
  • Les droits des personnes handicapées;
  • L’assistance à la prise de décision.

Nous avons de courts livrets et une collection de 10 fiches de renseignements pour les enfants et les jeunes, en anglais et en français, disponibles sur notre site Web et sur papier.

Les exemplaires sur papier du Manuel de survie ultime en matière de droits de la santé peuvent être commandés à notre bureau, soit en composant le 416 325-4669 ou le 1 800-263-2841, soit en nous envoyant un courriel à advocacy@provincialadvocate.on.ca.

Collen Gray est intervenante pour enfants et jeunes au Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes.

L’innovation sociale pour améliorer l’accès à la justice pour les clients souffrant de santé mentale et de dépendance

Présentation à la conférence annuelle sur la toxicomanie et la santé mentale, à Toronto, le 26 mai 2014

L’innovation commence souvent à l’échelle locale, par le travail du prestataire de services directs qui, après avoir constaté des lacunes dans la prestation de services ou des obstacles au service, entreprend de chercher un moyen créatif de régler le problème. C’est exactement ce qu’a fait, dans la région de Halton, Colleen Sym, directrice générale des Halton Community Legal Services.

Elle et son personnel étaient parfaitement conscients du fait que leurs clients, particulièrement les clients vulnérables, arrivaient souvent à la clinique à la dernière minute, lorsque la clinique ne pouvait pas faire grand-chose pour les aider, souvent par manque de temps pour entamer les procédures juridiques. C’est dans cette optique que Colleen a présenté une demande de financement de projet au Fonds d’innovation d’Aide juridique Ontario (AJO) pour élaborer une liste de contrôle relative aux questions juridiques qui aiderait les clients et les autres prestataires de service en permettant de déceler les difficultés d’ordre juridique des clients avant que la situation ne provoque une crise grâce à des questions sur leurs problèmes quotidiens.

L’objectif de cette liste de contrôle est d’identifier les problèmes dès le début et de mettre les clients en contact avec les services d’aide sociale appropriés dans l’espoir d’éviter une crise juridique plus tard. Cet outil est à l’essai localement.

AJO recherche les pratiques prometteuses, évalue les demandes de financement et travaille avec les cliniques pour appuyer la transformation à l’échelle locale, régionale et provinciale.

Le projet de Halton a le potentiel important de renforcer l’efficacité du triage et des renvois ainsi que la capacité continue des cliniques. AJO a donc financé le projet Halton pour en élargir la portée. Le projet consiste à mettre en place une plate-forme mobile pour l’utilisation de la liste de contrôle que les autres cliniques dans la région du Sud-Ouest pourront utiliser.

Jayne Mallin, avocate principale, responsable de la transformation des cliniques étudie certains projets de transformation dans le cadre d’innovation sociale, ce qui permet à AJO de prendre une innovation déjà réalisée et de bâtir sur ce modèle selon un processus rigoureux qui comprend des phases d’essai et d’évaluation du modèle. Reproduire les succès locaux est une excellente façon de renforcer la capacité des cliniques juridiques dans l’ensemble de la province.

AJO est en voie de mettre au point sa Stratégie en matière de santé mentale. Ryan Fritsch, conseiller en matière de politiques, était dans la communauté et consultait des intervenants en contact avec des personnes atteintes de troubles de la santé mentale lorsqu’il a entendu parler de la liste de contrôle; le projet l’a intéressé.

La liste de contrôle est un outil qui pourrait appuyer AJO dans l’ensemble de ses secteurs d’activités et elle est particulièrement intéressante en raison de sa précocité et de l’accent qu’elle met sur les partenariats dans la communauté. Des modèles créatifs de prestations de services sont importants. Les professionnels dans la sphère juridique reconnaissent le besoin d’élargir les réseaux et de travailler en partenariat afin de pouvoir fournir davantage de soutien aux personnes vulnérables, dont celles qui vivent avec des troubles de la santé mentale.

Trois avocats ont fait une présentation durant la conférence sur la toxicomanie et la santé mentale en mai; ils ont mis en lumière les avantages de bâtir sur un projet local et de l’étendre aux cliniques pour en renforcer la capacité du réseau, puis à l’ensemble du régime d’aide juridique.

Liens aux présentations Prezi  (disponibles qu’en anglais) :

 

 

 

Quinze futurs projets de cliniques financés par Aide juridique Ontario

Aide juridique Ontario (AJO) s’engage à verser 9 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour aider les cliniques juridiques et les organismes communautaires à améliorer l’accès à la justice et à obtenir de meilleurs résultats pour les Ontariennes et Ontariens à faible revenu. Le versement initial servira à financer 15 projets lancés par les cliniques.

Cet engagement a été rendu possible grâce au financement additionnel de 30 millions de dollars du gouvernement provincial annoncé en mai 2013. AJO investit 3 millions de dollars en 2013-2014 dans deux nouveaux fonds à l’intention des cliniques, des sociétés étudiantes d’aide juridique et d’autres organismes communautaires. Ces projets visent la prestation de services intégrés par l’entremise de points d’accès communautaires existants et la modernisation des services relevant du domaine de pratique des cliniques. Ce nouvel investissement s’ajoute aux $70 millions qu’AJO investit tous les ans pour soutenir 76 cliniques juridiques à travers la province.

 

Citation

« Nous sommes heureux de financer ces projets qui amélioreront considérablement la capacité des clients à avoir accès à la justice. Nous avons été très impressionnés par la pertinence des demandes que nous avons reçues, au point que certains projets qui ne satisfaisaient pas aux critères de financement recevront tout de même une subvention d’autres fonds dans le cadre d’autres stratégies d’AJO. »
– John McCamus, président du conseil d’administration d’AJO

 

Faits en bref

  • AJO a reçu 78 demande de financement pour des projets au cours des quatre dernier mois.
  • Le financement accordé aux différents projets varie de 55 000 à 400 000 $.
  • Aide juridique Ontario finance 76 cliniques juridiques communautaires indépendantes.
  • Dix-sept de ces cliniques sont des cliniques spécialisées œuvrant dans un domaine ou une communauté spécifique.

 

En apprendre plus

À propos du groupe Voices for Change

Par Colleen Sym

Reflection

« Je ne suis pas seul. »

C’est ce que les participants nous ont dit avoir appris lors d’une série de rencontres de discussion ouverte tenues à l’hiver 2011 dans la région de Halton.

Une participante en particulier, Cathy, a trouvé remarquable cette manifestation de solidarité. Elle s’est associé à d’autres participants afin de former Voices for Change Halton (Voices), un groupe d’intervention anti-pauvreté dirigé par des pairs et parrainé par la clinique Halton Community Legal Services (HCLS).

L’histoire de Cathy

Voici ce que raconte Cathy au sujet du groupe dirigé par les pairs :

J’ai eu des problèmes de dépendance, de manière intermittente, pendant les 40 dernières années. Par contre, je n’ai touché à aucune substance depuis les cinq dernières années. Ce rétablissement a été facilité par plusieurs organismes et par plusieurs personnes. Voices for Change Halton a joué un rôle important dans ce processus de rétablissement puisque ce groupe a mis un réseau de soutien à ma disposition. Les membres de Voices for Change Halton s’encadrent et se soutiennent les uns les autres de plusieurs façons.

Lorsque nous avons formé le groupe, nous avons échangé nos expériences et nous avons parlé des obstacles que nous avons rencontrés dans le système et ailleurs. Ces histoires, lorsqu’elles sont entendues, non seulement constituent des récits d’apprentissage, mais elles établissent aussi la base d’une amitié solide. Elles nous aident à créer des liens et à devenir un groupe d’entraide soudé.

Tous les membres de Voices for Change ont eu à s’orienter dans le système pour survivre. Cette connaissance nous pouvons l’enseigner aux autres pour leur faciliter la vie.

Lorsque j’ai commencé à participer à Voices for Change, je recevais des prestations d’Ontario au travail. Des membres du groupe échangeaient des renseignements, par exemple, comment obtenir des articles pour des besoins particuliers. J’avais alors des problèmes de santé qui n’étaient pas pris en charge et on m’avait refusé certains services que d’autres membres du groupe avaient pu recevoir. En m’informant auprès d’autres membres sur la façon dont ils avaient obtenu ces services, j’ai réussi à avoir de nouvelles orthèses, un nouveau matelas, des soins dentaires et un appareil pour traiter l’apnée du sommeil.

Un membre m’a aussi dit que j’étais admissible au programme Employment Start Up. J’avais déjà fait une demande pour pouvoir participer à ce programme, mais elle avait été refusée. Cette personne m’a certifié que j’étais bel et bien admissible et m’a encouragée à faire une nouvelle demande. Je l’ai fait et, cette fois-ci, ma demande a été acceptée.

Enfin, je n’ai pas seulement été aidée par mes pairs; j’ai, moi aussi, parrainé d’autres membres afin de les aider à avancer et à avoir une vie meilleure.  

Expériences vécues

Le parrainage de Voices par la HCLS touche plusieurs choses, mais il n’y a qu’un seul principe directeur sur lequel repose cette collaboration : « Rien sur nous sans nous ».

Nous avons emprunté cette devise au secteur de la santé mentale, où les avantages des projets menés par des consommateurs/survivants sont bien connus. Les personnes qui ont vécu des expériences similaires peuvent les mettre en commun afin d’influencer les politiques et d’amener des changements sociaux.

À Halton, la population reconnaît maintenant que les personnes ayant vécu dans la pauvreté jouent un rôle crucial dans la société en accomplissant les actions suivantes :

  • Sensibiliser les gens à la pauvreté et à la lutte contre la pauvreté dans la région de Halton et les informer sur ces sujets;
  • Prendre des mesures visant à tenir les politiciens et les dirigeants locaux responsables et veiller à ce que ces mesures soient appliquées en s’assurant que les promesses que font les politiciens et les dirigeants soient tenues et que les nouvelles initiatives de lutte contre la pauvreté atteignent les résultats escomptés;
  • Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de possibilités d’action.

 

Le travail que le groupe Voices a réalisé au sein du service de santé de Halton est un parfait exemple de ce rôle crucial. Voices a fourni des renseignements essentiels concernant la pauvreté telle qu’elle est vécue et les besoins en matière de santé mentale afin que le travail du service de santé soit orienté vers les populations prioritaires.

 

De l’aide apporté par des pairs

La collaboration entre la HCLS et Voices se révèle une excellente façon d’améliorer l’efficacité et l’efficience des services juridiques relevant du domaine de pratique des cliniques. Une fois de plus, la HCLS a tiré parti des meilleures pratiques du secteur de la santé mentale et, grâce aux participants de Voices, elle a commencé à officialiser les services d’assistance par des pairs.

Le Halton Legal Health Check-Up est un autre outil de prévention mis en place par les pairs qui améliorera l’accès à la justice à Halton en cernant, de façon proactive, les besoins juridiques et les droits qui doivent être défendus.

Nos recherches et nos expériences ont démontré que l’entraide peut être un moyen très efficace de fournir des renseignements juridiques. Lorsque l’entraide est associée à la mise en place et au maintien de réseaux de soutien créés par des pairs, l’éducation juridique peut être une stratégie participative puissante permettant aux personnes de s’en sortir d’elles-mêmes et de s’aider mutuellement.

Les réseaux d’entraide peuvent viser la diffusion continue de renseignements généraux sur le droit, la prestation de services éducatifs préventifs, l’échange de connaissances et l’acquisition de compétences pratiques de défense des droits.

Pour des participants comme Cathy, un réseau d’entraide procure un système de soutien qui montre aux personnes qu’elles ne sont pas seules.

Colleen Sym est la directrice générale de la clinique Halton Community Legal Services. 

Aide juridique Ontario appuie le développement d’un outil d’évaluation des troubles de santé mentale et de la dépendance

Aide juridique Ontario (AJO) a établi un partenariat avec l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), division de l’Ontario et avec le Provincial Human Services and Justice Coordinating Committee (P-HSJCC) pour dresser une liste préétablie de questions pour identifier les clients à risque et ayant de grands besoins ainsi que d’assurer que ces derniers reçoivent l’aide juridique nécessaire.

Les travailleurs de première ligne, les avocats et le personnel d’AJO seront en mesure d’utiliser ce questionnaire d’entrevue axé sur la récolte de preuves concrètes afin d’identifier les clients ayant des besoins complexes en matière de santé mentale ou souffrant de toxicomanie à n’importe quel point de contact et le plus tôt possible dans la procédure judiciaire.

« Les outils d’évaluations sont communs dans les secteurs de la santé et du soutien social. Toutefois, il y en a peu qui portent sur les droits de la personne qui peuvent être utilisés par le personnel juridique de première ligne dans le cadre d’une affaire criminelle », indique Ryan Fritsch, qui est responsable de l’élaboration de la Stratégie en matière de santé mentale d’AJO. « Cet outil est une plateforme pour l’innovation qui améliorera la coordination entre les causes et les services à n’importe quel point d’entrée dans le système d’aide juridique ».

Le questionnaire se remplit en cinq à 10 minutes et ne remplace pas un outil de diagnostic de santé mentale clinique ou un relevé complet de tous les besoins juridiques.

« La majorité des personnes ayant de troubles de santé mentale et de dépendance n’ont jamais de démêlés avec le système de justice pénale, mais pour ceux qui en ont, il est essentiel de déterminer le degré de leurs besoins de service particuliers», affirme Camille Quenneville, directrice générale de l’ACSM, division de l’Ontario. « Le questionnaire aidera les prestataires de services juridiques à mieux comprendre la complexité des besoins des clients et à ensuite faire les renvois appropriés vers les services de santé mentale, de toxicomanie et sociaux offerts dans la communauté ».

L’outil d’évaluation sera mis à l’essai à compter de l’automne 2014 dans un bureau d’avocats de service en droit criminel. Sa mise en œuvre suivra dans des cliniques juridiques et centres communautaires additionnels. Plus de renseignements seront disponibles à mesure que le projet avance.

Ce partenariat est l’un des nombreux projets qu’AJO entreprendra dans le cadre du développement de la Stratégie en matière de santé mentale. Cette stratégie vise à renforcer la capacité des avocats, des travailleurs de première ligne et de la direction à mieux servir les clients souffrant de troubles de santé mentale ou de toxicomanie. Cette stratégie, qui a pour objectif d’améliorer l’accès aux services, d’augmenter la capacité et d’appuyer les services à la clientèle existants d’AJO, est pluriannuelle et multidimensionnelle

 

Articles connexes

 

Pour plus de renseignements sur ce programme :

Ryan Fritsch

Conseiller en matière de politiques

Téléphone : 416 979-2352, poste 6371

Courriel : fritschr@lao.on.ca

 

 

Pour toute autre question ou demande de communication :

Josephine Li

Conseillère en communications

Téléphone : 416 979-2352, poste 6015

Courriel : lijos@lao.on.ca

 

Joe Kim

Directeur, Communications

ACSM, division de l’Ontario

Téléphone : 416 977-5580, poste 4141

Service sans frais : 1 800 875-6213

Courriel : mailto:jkim@ontario.cmha.ca

 

 

 

La conférence de formation des cliniques juridiques du Sud-Ouest fait preuve d’innovation

Au début du mois de juin, les cliniques du Sud-Ouest ont tenu une conférence de formation ayant pour thème « Déclencher la révolution des services ».

La conférence s’est tenue au London Hall de l’Université de Western Ontario, du 11 au 13 juin 2014. Elle a mis en évidence les différents types de possibilités qui se présentent lorsque des chefs de file régionaux saisissent l’occasion d’investir dans leurs communautés.

Pour plus de renseignements sur les points abordés durant la conférence :

« Prenez votre passeport et partez en voyage éclair au Sud-Ouest. Vous serez surpris par les innovations passionnantes en matière de services mis en œuvre par les cliniques sœurs dans la région. Mobilisez vos collègues et apprenez au sujet de l’amélioration pertinente et réalisable des services ».

Passeport (uniquement disponible en anglais)

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Maximizing Open Source Tech for Greater Outreach & PLE (uniquement disponible en anglais)

La nécessité de penser en dehors des sentiers battus lorsqu’il est question de santé mentale

Par Sheela Subramanian
(Traduit de l’anglais par Sophie Raymond)

On pense souvent qu’il est facile de repérer les personnes ayant un handicap, de même que les accommodements et les mesures d’accessibilité pour ces personnes. Par exemple, lorsqu’une personne pense aux personnes handicapées et à l’accessibilité, elle imagine bien souvent des salles de bain, des ascenseurs et des places de stationnement facile d’accès.

La réalité, bien sûr, est que plusieurs types de handicap, notamment les troubles de santé mentale, ne sont pas facilement repérables. Il en est de même pour les accommodements et les mesures d’accessibilité efficaces. En fait, on doit penser en dehors des sentiers battus lorsqu’il est question d’accessibilité en matière de santé mentale. Il ne s’agit pas de construire des rampes d’accès ou des portes élargies, mais plutôt de penser en termes d’innovation et d’inclusion.

Le projet Think Outside the Box: Mental Health Accessibility Project de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) (division de l’Ontario) est une initiative qui favorise l’innovation en ce qui concerne l’accessibilité en matière de santé mentale. Pour ce faire, nous regroupons et échangeons des modèles de réussite en lien avec l’accessibilité et l’accommodement dans le domaine de la santé mentale. Résultat : une ressource sur le Web qui présente des renseignements et des pratiques novatrices au sujet de l’accessibilité et de l’accommodement en matière de santé mentale.

Des personnes nous ont dit que les politiques organisationnelles en faveur des animaux offrant un soutien moral et du personnel de soutien ont un effet positif dans leur vie de tous les jours. Des fournisseurs de services nous ont dit que l’établissement de partenariats avec des organismes de santé mentale les aidait à trouver des solutions créatives pour surmonter certains obstacles liés à l’accessibilité dans le domaine de la santé mentale.

Comme vous le savez, la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et le Code des droits de la personne de l’Ontario exigent que les organismes des secteurs public et privé de l’Ontario améliorent l’accessibilité pour les personnes handicapées, y compris celles ayant des problèmes de santé mentale, et qu’ils leur offrent des accommodements. L’ACSM Ontario reçoit régulièrement des demandes de conseils de la part d’intervenants du secteur public à propos de l’accessibilité en matière de santé mentale. Ces demandes reflètent souvent une interprétation erronée ou de la fausse information concernant la nature de différents troubles de santé mentale et la définition d’accessibilité dans ce contexte. Nous espérons que ce projet fournira aux intervenants des outils qui leur permettront d’élaborer eux-mêmes des solutions en matière d’accessibilité.

L’expertise de l’ACSM Ontario en matière d’accessibilité et d’accommodement dans le domaine de la santé mentale a été mise à profit dans le cadre des activités et des projets suivants :

  • La santé mentale au travail, un programme en matière de santé mentale en milieu de travail
  • Le projet Enabling Minds qui améliore l’accessibilité en matière de santé mentale dans le secteur des loisirs
  • Think Outside the Box, une ressource Web sur l’accessibilité en matière de santé mentale et les droits de la personne
  • Des activités continues liées au soutien en milieu de travail et au logement avec services de soutien
  • Une analyse de la promotion des droits et de la politique publique en lien avec le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH)
  • Une nomination au Comité consultatif d’Élections Ontario sur l’accessibilité
  • Une participation à l’élaboration de la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et de ses normes

De plus, l’ACSM Ontario reçoit des demandes d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux qui concernent le respect de la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario et de ses normes. En général, ces organismes cherchent des renseignements et des ressources sur les façons d’améliorer l’accessibilité des programmes, des politiques et des pratiques pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale. L’ACSM Ontario a reçu des demandes de la part de la Commission ontarienne des droits de la personne; de l’Office des transports du Canada; du Bureau des obligations familiales du ministère des Services sociaux et communautaires; de Presto, une division de Metrolinx; et d’Élections Ontario. À l’échelle locale, les éducateurs publics de l’ACSM reçoivent aussi des demandes similaires.

Comment pouvez-vous aider? Dites-nous ce que vous ou votre organisme faites pour favoriser l’accessibilité et l’accommodement pour les personnes ayant des troubles de santé mentale. Recourez-vous à des pratiques formelles ou informelles dont vous désirez parler? Voici quelques exemples de pratiques efficaces :

  • Porter son attention sur la personne plutôt que sur le handicap ou le diagnostic;
  • Demander aux clients quels sont leurs besoins en matière d’accommodement;
  • Verser des honoraires aux personnes ayant des problèmes en santé mentale afin de reconnaître et de souligner leur contribution;
  • Accepter tous les animaux d’assistance au sein de l’organisme, y compris les animaux offrant un soutien moral;
  • Élaborer des politiques de retour au travail efficaces et adaptées aux besoins des employés.

Pour transmettre votre histoire, communiquez avec Sheela Subramanian à ssubramanian@ontario.cmha.ca. Ce projet reçoit des avis de la Direction générale de l’accessibilité pour l’Ontario, du ARCH Disability Law Centre, de l’ACSM Champlain Est, de l’ACSM Sudbury/Manitoulin, de l’ACSM York et Simcoe Sud, de la santé mentale au travail et de la Commission ontarienne des droits de la personne.

Sheela Subramanian est analyste des politiques à l’ACSM Ontario.