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Domestic Violence Strategy summary of feedback received from consultation

Formation : Dévoilement dans les médias de masse

Depuis quelques années, plusieurs survivantes ont dénoncé leurs histoires d’agression sexuelle dans les médias.

Par exemple, la semaine dernière, notre collègue Josée Laramée a produit une vidéo sur Facebook dénonçant une agression sexuelle. Le vidéo a été vue 23 000 fois et partagée 300 fois. Voici le lien: La vidéo en direct [https://www.facebook.com/josee.laramee.1/videos/1338569532846118/]

Ces chiffres démontrent à quel point les gens ont besoin d’en parler!

Le CALACS francophone d’Ottawa offre une formation dans le cadre de la SVSAC (Semaine des victimes survivantes d’actes criminels) le 1er juin 2017 à Ottawa.

Formation

  • Quels sont les impacts quand une survivante d’agression sexuelle dévoile dans les médias de masse?
  • Quels éléments de preuve sont admissible lors d’un procès?

Si tu as veux des outils pour comprendre et intervenir auprès des survivantes/victimes qui dévoilent et dénoncent sur les médias sociaux, joints-toi à nous. Places limitées. Le prix inclut : repas, certificat, d’attestation, un livre et des ressources.

Formulaire d’inscription : Semaine des victimes et survivantes d’actes criminels [http://www.calacs.ca/fr/activites-29]

News item (graphic shows illustration of a newspaper)

AJO s’entretient avec CTV au sujet de l’importance des rapports d’évaluation du contexte culturel

Le 10 mai 2017, Wayne van der Meide d’Aide juridique Ontario (AJO) a été reçu par CTV dans son émission « Your Morning » afin de parler avec Anne Marie Mediwake de l’éventuel recours aux rapports d’évaluation du contexte culturel qui vise à faire en sorte que les juges prennent en considération le racisme systémique au moment de déterminer la peine à infliger aux auteurs d’une infraction issus des communautés racialisées.

Pour écouter l’entrevue en anglais ou lire la transcription en français, veuillez suivre les liens suivants :

Transcription de l’entrevue de CTV

L’importance des rapports d’évaluation du contexte culturel dans les tribunaux

[Début de l’enregistrement 00:00:00]

>> Anne Marie : Les juges au Canada sont invités à prendre en considération le racisme systémique avant de déterminer la peine de la personne accusée. Les représentants d’Aide juridique Ontario disent qu’ils ont l’intention de commencer à inciter les juges de l’Ontario à avoir recours à des évaluations du contexte dit «?culturel?» dans un proche avenir. Maintenant, cette évaluation n’est pas censée être un moyen d’éviter la prison, mais plutôt un moyen de donner aux juges un profil plus complet de l’accusé avant de décider de son sort.

Parmi les personnes qui mettent cette idée en avant, on compte Wayne van der Meide. C’est le chef régional du Groupe des litiges et de la gestion des causes d’Aide juridique Ontario. C’est notre invité d’Ottawa ce matin. Bonjour.

>> Wayne : Bonjour, Anne Marie.

>> Anne Marie : Je suppose que ma première question est de savoir comment eh bien, comment allez-vous mettre cette idée en application?

>> Wayne : Eh bien, nous avons commencé une Stratégie à l’attention des communautés racialisées ici à Aide juridique Ontario. Et alors que nous faisions nos recherches, nous sommes tombés sur cet exemple en Nouvelle-Écosse. La première mesure que nous avons donc prise fut d’inviter Megan Longley de Nouvelle-Écosse à venir nous en parler. Ensuite, nous avons participé à une conférence avec un groupe appelé Rights Advocacy Coalition for Equality ou R.A.C.E, à laquelle environ cent avocats ont participé.

L’étape suivante consisterait à ce que nous invitions à la fois les avocats concernés en Nouvelle-Écosse et les travailleurs sociaux des cliniques à venir en Ontario pour parler avec les avocats de l’Ontario et les travailleurs sociaux des cliniques de l’Ontario afin de déterminer à quoi devrait ressembler le rapport d’évaluation du contexte culturel idéal.

>> Anne Marie : Et qu’est-ce qu’une évaluation du contexte culturel? Quels facteurs envisagez-vous de prendre en considération?

>> Wayne : Eh bien, un bon rapport d’évaluation du contexte culturel comporte en réalité deux composantes principales. Le premier élément est une analyse de l’impact ou la preuve du racisme systémique. Le racisme systémique n’est pas quelque chose qu’on constate du premier abord. Quand on regarde les statistiques, le racisme systémique est tout à fait évident et touche malheureusement tous les secteurs de la société de façon écrasante. Mais si on ne prend pas le temps de les consulter, ce n’est pas quelque chose qui saute aux yeux. Donc, la première partie du rapport comporterait un examen de ces statistiques.

Pour qu’un rapport soit bon, la deuxième partie devrait principalement être l’histoire de l’individu qui serait décrite devant le tribunal et permettrait d’expliquer comment le racisme systémique peut éventuellement avoir influencé la personne et contribué aux raisons pour lesquelles elle se retrouve aujourd’hui devant le tribunal.

>> Anne Marie : Quels facteurs en particulier envisagez-vous de prendre en considération?

>> Wayne : Nous examinerions des facteurs comme la façon dont racisme systémique a influencé la vie de la personne. Donc, cela pourrait être dans le cadre de l’éducation par exemple. Les statistiques indiquent en particulier que les enfants afro-canadiens sont plus souvent confrontés à des suspensions et à des renvois, ce qui constitue l’une des raisons pour lesquelles Aide juridique Ontario a financé un programme.

Il y a assurément une surreprésentation des Afro Canadiens et d’autres personnes racialisées parmi les Ontariennes et Ontariens à faible revenu. Il existe un profilage racial et de la surveillance dans plusieurs autres secteurs. Donc, le rapport se pencherait sur tous ces éléments et, encore une fois, nous tenterions de voir comment ces éléments ont eu une incidence sur l’individu qui comparait devant le tribunal.

>> Anne Marie : Une fois que vous avez pris en considération l’évaluation du contexte culturel et que vous avez examiné tous les facteurs que vous avez présentés, dans quelle mesure la peine pourrait-elle être modifiée? Dans quelle mesure cela pourrait-il influencer ce qui pourrait advenir de ce client?

>> Wayne : Eh bien, vous savez que nous en sommes encore aux étapes préliminaires, mais après avoir examiné les décisions en Nouvelle Écosse, je dirais que ce que nous espérons, comme vous l’avez dit tout à l’heure Anne Marie, ce n’est pas un moyen d’éviter la prison. Nous ne souhaitons pas établir un processus où les personnes n’assumeraient pas la responsabilité de leurs actes criminels. Ce que nous souhaitons, c’est que le tribunal tente vraiment de comprendre, comme il se doit de le faire chaque fois qu’il doit déterminer une peine, la valeur du jugement moral porté sur l’individu et la possibilité pour cette personne de se réinsérer. Et je pense que les facteurs dont nous discutons sont pertinents pour les tribunaux en matière de détermination de la peine.

>> Anne Marie : Eh bien, cette idée peut être nouvelle pour beaucoup de Canadiens. Ce n’est pas un nouveau concept au sein de la communauté juridique. Cela a été fait avant, si je le prononce correctement, le rapport Gladue si je ne m’abuse.

>> Wayne : C’est vrai.

>> Anne Marie : Comment l’introduction de ce rapport, qui concerne les communautés autochtones, s’est-elle passée? À quoi ce rapport ressemble-t-il?

>> Wayne : Eh bien, il ressemble beaucoup à ce que j’ai décrit concernant le rapport d’évaluation du contexte culturel. Je rappellerai toutefois le point suivant. Les Autochtones au Canada ont une histoire unique au Canada et ils ont, à juste titre, un statut constitutionnel spécial. Mais la fonction d’un rapport d’évaluation du contexte culturel est quelque peu similaire, en ce sens que l’idée est d’essayer d’aider le tribunal à comprendre l’auteur de l’infraction et pas seulement les circonstances de l’infraction et de comprendre le contexte systémique qui justifie que la personne se retrouve devant le tribunal. Donc, il y a des points communs.

Je pense que les rapports Gladue ont eu un grand succès et, si l’on se fonde sur notre examen de ce qui s’est passé en Nouvelle Écosse, nous savons que les tribunaux ont réellement pris des rapports de sensibilité culturelle au sérieux.

>> Anne Marie : C’est un concept intéressant et nous allons suivre cette histoire. Wayne van der Meide, merci d’avoir été en notre compagnie d’Ottawa aujourd’hui.

[Fin de l’enregistrement 00:05:00]

Racialized communities strategy | Stratégie à l’intention des communautés racialisées

Résumé graphique : le projet de traduction

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Ce que les données nous apprennent

  • 1 famille racialisée sur 5 vit dans la pauvreté au Canada comparé à 1 famille non racialisée sur 20
  • 1,1 MILLION de personnes racialisées vivait dans la pauvreté au Canada en 2006; 52 % habitaient en Ontario
  • Dans deux des plus grandes villes du Canada, plus de la moitié des personnes vivant dans la pauvreté font partie de groupes racialisés :
    • 62% Toronto
    • 58% Vancouver
  • Les communautés racialisées sont confrontées à des niveaux de pauvreté plus élevés :
    • 9% Le taux de pauvreté des personnes non racialisées
    • 22% Le taux de pauvreté des personnes racialisées
  • Plus des trois quarts des personnes racialisées vivant dans la pauvreté ont une langue maternelle qui n’est ni l’anglais ni le français

Ce que disent les différentes communautés

  • Il faudrait qu’il y ait davantage d’information sur les droits et sur l’aide que peut apporter Aide juridique Ontario.
  • Cette information doit être diffusée dans des langues que les clients comprennent.
  • L’accès à l’information peut habiliter les clients à obtenir l’aide dont ils ont besoin.

Notre travail

Nous avons établi que les clients demandaient l’information en :

  • Arabe
  • Chinois
  • Dari
  • Espagnol
  • Farsi
  • Hongrois
  • Russe
  • Somali
  • Tamoul
  • Turc

Nous avons établi que les brochures et les fiches de renseignements téléchargées le plus souvent sont :

  • Aide juridique Ontario peut aider
  • Trouver le bon avocat de l’aide juridique
  • La Société d’aide à l’enfance vous a-t-elle contacté?
  • Comment se préparer à une première audience à un tribunal criminel
  • Renseignements relatifs à la garde d’enfants et au droit de visite pour les immigrants et les personnes qui risquent l’expulsion*

* Cette brochure a été traduite dans les langues suivantes : l’arabe, le chinois, le coréen, le punjabi, le russe, l’espagnol, le somali, le tagalog et le tamoul

La Stratégie à l’intention des communautés racialisées d’AJO

Aide juridique Ontario a élaboré une Stratégie à l’intention des communautés racialisées. À la première étape, nous avons parlé avec des personnes des différentes communautés pour connaître le genre de problèmes juridiques qui les touchaient et déceler les lacunes dans nos services.

Notre Projet de traduction est une des initiatives qui sont mises en œuvre dans le cadre de la Stratégie à l’intention des communautés racialisées

Sources

Pour en savoir plus

Domestic Violence Strategy

Résumé graphique : Obtenir de l’aide des agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille

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Si vous êtes une femme qui vit une situation de violence familiale et si vous vous apprêtez à entrer dans le système des tribunaux de la famille, vous pouvez obtenir de l’aide gratuite d’un agent de soutien à la Cour de la famille.

Vous n’avez pas à fournir des documents qui prouvent la violence pour avoir recours aux services des agents de soutien. Tous les services sont confidentiels et disponibles en français, en anglais et dans d’autres langues sur simple demande.

Le programme reconnaît les besoins uniques des personnes suivantes :

  • Les femmes francophones ainsi que celles qui sont membres des Premières Nations, Métisses ou Inuites;
  • Les femmes qui ont un handicap;
  • Les immigrantes;
  • Les lesbiennes et les femmes transgenres;
  • Les femmes qui se sentent plus à l’aise de communiquer dans une langue autre que l’anglais ou le français.

Le travail des agents de soutien dans le contexte la Cour de la famille

Les agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille s’acquittent des responsabilités suivantes :

  • Fournir des renseignements sur les procédures judiciaires à la Cour de la famille;
  • Vous aider à vous préparer aux instances de la Cour de la famille;
  • Vous aider à documenter la violence que vous avez vécue;
  • Vous orienter vers d’autres services et soutiens communautaires comme les avocats d’Aide juridique Ontario;
  • Vous aider à établir un plan de sécurité, comme le transport sécuritaire vers le tribunal et après l’audience;
  • Vous accompagner aux audiences, s’il y a lieu.

Les agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille n’offrent pas de conseils juridiques et leur aide n’a pas pour vocation de remplacer les conseils d’un avocat.

Demande croissante pour les services des agents de soutien

Les données ci-dessous ont été publiées en 2015 par le ministère du Procureur général :

  2011‑2012 2012‑2013
Nombre de clients servis 2 025 7 869
Nombre de fois où des renseignements sur la Cour de la famille ont été fournis 2 285 9 260
Nombre de plans de sûreté élaborés 1 285 5 056
Nombre de fois où de l’aide pour remplir une demande d’aide juridique a été fournie 583 2 620
Nombre de renvois fournis aux clients par les autres services 3 717 13 205

Comment puis-je obtenir l’aide d’un agent de soutien à la Cour de la famille

Les agents sont déployés partout dans la province. Vous pouvez trouver un fournisseur de service dans votre localité en visitant la page du Programme des agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille du ministère du Procureur général :

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour trouver un fournisseur de service, veuillez appeler la Ligne d’aide aux victimes au 1 888 579-2888.

Sources

En anglais seulement :

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Résumé graphique : La montée de l’islamophobie

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Définition d’islamophobie

Nom. Une peur ou un rejet de la plupart, voire de tous les musulmans, qui se manifeste par une hostilité irraisonnée envers les personnes de confession musulmane.

L’islamophobie peut prendre différentes formes :

  • Les crimes haineux
  • Une recrudescence de la surveillance et du profilage racial pour raison de sécurité par la police
  • La discrimination dans le domaine de l’emploi

L’islamophobie et la race

Parmi les musulmans du monde, un grand nombre est issu des communautés racialisées. Les personnes qui « semblent » musulmanes, en raison de leur tenue vestimentaire ou de leur apparence physique ou les personnes originaires d’Asie du Sud, du Moyen-Orient ou de Somalie, par exemple, risquent de faire l’objet d’une agression ou d’en être la cible.

« Quand vous êtes arabe et musulman, ces catégories peuvent être combinées. Quand je parle aux médias, ils montrent un intérêt particulier pour étudier l’Islam en tant que « Ces gens de là-bas à la peau brune. »

Maytha Alhassen, doctorante au département d’études américaines et d’ethnicité à l’Université de Californie du Sud

« L’islamophobie se manifeste par les caractéristiques superficielles de la race. Nous pensons à tort que nous pouvons juger la personnalité d’une autre personne par la couleur de sa peau, le style de ses vêtements, ou la sonorité moyen-orientale de son nom. Ce n’est pas une vigilance qui mérite d’être protégée; c’est un racisme, un mal social qui doit être combattu. »

Stephen Goeman, militant interreligieux

L’islam et l’islamophobie au Canada

Le 23 février 2017 : l’Assemblée législative de l’Ontario a adopté à l’unanimité une motion contre l’islamophobie pour condamner la vague croissante de discours et de sentiments anti-musulmans et toutes les formes d’islamophobie.

« Au lendemain matin de la fusillade au Québec, un père a téléphoné à mon bureau de district pour demander s’il pouvait envoyer son fils à l’école en toute sécurité. Ce n’est pas la société dans laquelle nous vivons. Ce n’est pas la société que nous bâtissons. Les parents ne devraient pas avoir à se demander ne serait-ce qu’une nanoseconde s’ils doivent envoyer leurs enfants à l’école du fait de leur orientation religieuse. C’est la réalité. »

Yasir Naqvi, procureur général
  • 3,2 % de la population du Canada est musulmane (7,7 % de la population de la région du Grand Toronto

  • L’islam est la deuxième religion du Canada, après le christianisme

  • 44 % d’augmentation des crimes haineux contre les musulmans depuis 2012

Il y a eu une augmentation des actes de violence suivants :

  • Agressions verbales
  • Agressions physiques
  • Attaques contre les biens et les institutions
  • Propagande haineuse/manifestations
  • Menaces

La Stratégie à l’intention des communautés racialisées d’AJO

Aide juridique Ontario élabore une Stratégie à l’intention des communautés racialisées. Dans la première phase, nous nous sommes entretenues avec des personnes qui travaillent dans différentes communautés afin de déterminer (entre autres) quels types de questions juridiques les touchent et s’il existe des lacunes dans nos services.

Au fur et à mesure que nous progresserons dans l’élaboration de la Stratégie à l’intention des communautés racialisées nous examinerons comment nous pouvons offrir des services qui combattent le racisme dans le système judiciaire.

AJO condamne l’islamophobie et le racisme sous toutes ses formes. Nous continuerons de lutter contre le racisme systémique dans le système judiciaire.

Notre travail actuel

  • Recherche du lien entre race et islamophobie
  • Appui aux causes types qui remettent en question l’Entente sur les tiers pays sûrs
  • Facilitation de l’accès à nos supports et services dans les langues souvent parlées par les musulmans

Sources

Sources en anglais seulement :

Graphic of group of people talking

S’attaquer au racisme dans le système de justice criminelle

Rights Advocacy Coalition for Equality (R.A.C.E.) et Aide juridique Ontario (AJO) organisent une activité éducative gratuite : Confronting Race and Racism in the Criminal Justice System.

Cette activité aura lieu en anglais seulement le lundi 27 mars 2017 à 18 h. Le nombre de places est limité.

Pour retenir une place et trouver de plus amples renseignements sur cet événement, visitez le https://www.eventbrite.ca/e/confronting-race-and-racism-in-the-criminal-justice-system-tickets-32271234130

Résumé graphique : Le bien-fondé des statistiques raciales

Résumé graphique : Le bien-fondé des statistiques raciales

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Pourquoi recueillir des statistiques fondées sur la race?

La Commission ontarienne des droits de la personne estime que le recueil de données peut contribuer à :

  • Vérifier, surveiller, mesurer les tendances, les progrès et les perceptions et combler les lacunes
  • Identifier de manière proactive les possibilités d’amélioration et de croissance
  • Améliorer la qualité de la prise de décision, de la prestation des services et de la programmation

Exemples de raisons pour lesquelles le recueil de données est un choix judicieux :

  • Prévenir ou éliminer les obstacles systémiques à l’accès et aux circonstances opportunes.
  • Planifier des programmes spéciaux
  • Améliorer la prestation équitable des services et des programmes

Les données chiffrées

À l’heure actuelle, AJO ne recueille pas de données sur la race des personnes qui effectuent une demande d’aide juridique ou des clients, mais nous nous appuyons sur des données raciales secondaires. Les statistiques jettent un éclairage sur nos services dans les différents domaines du droit que nous traitons parmi les suivants :

Dans le système de protection de l’enfance :

  • Les sociétés d’aide à l’enfance ont accepté de recueillir des données sur la race afin de déterminer les besoins des familles noires et autochtones
  • 42 % des jeunes aux soins de la Société d’aide à l’enfance de Toronto sont noirs, mais seulement 8,2% des personnes de moins de 18 ans de la villa sont noires
  • 23 % des enfants placés dans toute la province sont autochtones, mais seulement 2,5 % des personnes de moins de 18 ans de l’Ontario sont autochtones

Dans la cadre d’audiences disciplinaires à l’école :

  • Les conseils scolaires de l’Ontario ne recueillent pas tous des données sur la race et sur les taux de suspension
  • Les données du Conseil scolaire du district de Toronto ont révélé que les élèves noirs sont suspendus de façon disproportionnée par rapport aux élèves blancs
  • AJO fournira un financement à deux organismes pour aider les élèves noirs qui sont suspendus et sont confrontés à des audiences de renvoi

Au sein du système de mise en liberté provisoire :

  • Les personnes autochtones et celles issues de communautés racialisées font davantage l’objet de profilage racial et d’autres pratiques policières abusives
  • Les personnes racialisées et les Autochtones sont plus susceptibles de se retrouver en détention provisoire que les personnes non racialisées
  • 13 % de la population en détention provisoire est autochtone, mais seulement 2 % de la population de l’Ontario sont autochtones

omment le recueil de données fondées sur la race peut0il aider AJO?

À l’heure actuelle, AJO ne recueille pas de statistiques sur la race des personnes qui effectuent une demande d’aide juridique ou des clients. La compréhension des données pourrait cependant nous aider à découvrir la façon dont nous pouvons contribuer à améliorer les résultats pour les communautés racialisées quand elles entrent en contact avec le système de justice.

De plus, nous pouvons :

  • Documenter et étudier la discrimination systémique dans le système de justice
  • Supprimer les barrières auxquelles les personnes sont confrontées quand elles accèdent à nos services
  • Adapter les programmes aux besoins des clients

Étapes suivantes :

Au cours des premières séances de mobilisation, AJO a entendu parler à maintes reprises de la nécessité de recueillir des données sur la race des clients.

AJO a entamé le processus consistant à déterminer comment recueillir et analyser ces données. Nous vous ferons part de l’avancement de ce projet à mesure des progrès accomplis.

Sources

Child protection systems

Résumé graphique : Inégalités raciales dans le système de protection de l’enfance en Ontario

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Dans le système

Selon l’Étude canadienne sur l’incidence des signalements de violence et de négligence, en comparaison aux enfants blancs, la probabilité que les enfants de certains groupes fassent l’objet d’une enquête sur la possibilité qu’ils soient victimes de violence ou de négligence est la suivante :

  • Pour les enfants autochtones, il est
    • 130 % plus probable qu’ils fassent l’objet d’une enquête
    • 15 % plus probable que la maltraitance soit confirmée
    • 168 % plus probable qu’ils soient retirés de leur foyer et pris en charge
  • Pour les enfants noirs, il est
    • 40 % plus probable qu’ils fassent l’objet d’une enquête
    • 18 % plus probable que la maltraitance soit confirmée
    • 13 % plus probable qu’ils soient retirés de leur foyer et pris en charge

Le lien avec la pauvreté

Les enfants à risque viennent généralement de familles pauvres où les parents doivent composer avec les problèmes suivants :

  • Manque de nourriture
  • Manque de vêtements
  • Manque de logement abordable

Aide juridique Ontario peut aider

Avant la signification des documents de la Cour À la Cour de la famille

Lorsqu’une société de protection de l’enfance commence à examiner leur vie de famille, leur pose des questions et veut faire une inspection de leur logement.

Les clients peuvent recevoir des conseils et de l’aide dans le cadre des suivants :

  • Entente de soins conformes aux traditions
  • Entente relative à des besoins spéciaux
  • Entente relative à la garde temporaire
  • Participation à un processus autochtone de règlement extrajudiciaire des différends

Les clients peuvent choisir de recevoir les services d’un avocat de l’aide juridique qui leur procurera jusqu’à 10 heures de conseils juridiques et de service de négociation.

Un avocat de l’aide juridique peut vous représenter en Cour dans le cadre des suivants :

  • Tutelle de la Couronne
  • Tutelle de la société
  • Ordonnance de surveillance
  • Révision du statut de l’enfant
  • Demande de communication
  • Demande d’une tierce partie

Pour de plus amples renseignements

Appelez-nous sans frais au 1 800 668-8258. Si possible, ayez en main :

  • Tous les documents que vous avez reçus de la société d’aide à l’enfance, des cours et de la police;
  • Toutes les ententes que vous avez signées où que l’on vous a demandé de signer;
  • Des renseignements sur votre avocat si vous en avez retenu un.

Sources

  • Lavergne, Chantal, Sarah Dufour, Nico Trocmé et Marie-Claude Larrivée. « Visible Minority, Aboriginal and Caucasian Children Investigated by Canadian Protective Services », 2008.

  • Toronto Star. « CAS study reveals stark racial disparities for blacks, aboriginals », 2016

  • Toronto Star. « Ontario children’s aid societies agree to collect race data », 2016

  • Agence de la santé publique du Canada. « Étude canadienne sur l’incidence des signalements de violence et de négligence », 2013

  • La Société de l’aide à l’enfance de Toronto « Addressing disproportionality, disparity and discrimination in child welfare ». Juillet 2015

Racialized Communities Strategy blog entry - graphic of repeating shape pattern

Points à retenir du symposium Une vision Une voix

Kimberly Roach, l’une de nos responsables pour la Stratégie sur les communautés racialisées (SCR), a participé au symposium Une Vision Une Voix sur le changement du système de protection de l’enfance pour les Afro-Canadiens.

Dans la courte série de questions et réponses qui suit, Madame Roach expose ce qu’elle retient de ce symposium et en quoi les enseignements qu’elle en tire peuvent contribuer à l’élaboration future de la SCR.

AJO : Sur quoi le symposium Une vision Une voix portait-il?

Kim : Le projet Une vision Une voix est un projet financé par le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse de l’Ontario par l’entremise de l’Association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance. Il vise à élaborer un cadre de pratique qui améliorera les résultats pour les familles et les enfants afro-canadiens qui entrent en contact avec le système de protection de l’enfance.

Une partie importante de ce projet consistait à recueillir les commentaires d’individus au sujet de leurs expériences passées avec le système de protection de l’enfance et pas seulement des fournisseurs de services, des avocats, des éducateurs et des travailleurs sociaux.

Le symposium Une vision Une voix a été l’aboutissement d’une année de consultations avec la communauté noire et les Sociétés d’aide à l’enfance de l’Ontario afin d’élaborer un cadre de pratique visant à améliorer les résultats pour les Afro-Canadiens qui ont affaire au système de protection de l’enfance.

AJO : Pourquoi était-il important pour Aide juridique Ontario (AJO) d’y assister?

Kim : Le projet a mis en lumière le fait qu’il existe une surreprésentation des enfants noirs placés et des familles noires qui ont affaire aux organismes de protection de l’enfance. Il a également été rapporté que sur l’ensemble de ces familles, un grand nombre a eu affaire à la SAE à cause de la pauvreté, du racisme et des préjugés inconscients.

Les personnes les plus touchées sont les personnes qu’AJO a pour mandat de servir. Les témoignages offerts par les participants suggèrent que de nombreuses personnes n’étaient pas au courant du fait qu’AJO fournit des services aux familles en contact avec la SAE.

Cela signifie que nous pourrions faire un meilleur travail pour servir certains groupes de personnes, notamment les Noirs et les communautés racialisées.

Cela me conforte dans ma conviction que l’approche des stratégies à l’intention des clients vulnérables d’AJO, comme la SCR, est nécessaire pour établir des relations et tisser des liens avec les communautés.

AJO : Quels sont les points à retenir du symposium?

Kim : Les objectifs du projet et ceux de la SCR sont semblables : nous examinons les besoins des clients, nous essayons de cerner et de combler les lacunes dans les services et d’améliorer l’efficacité de ces derniers. Pour atteindre ces objectifs, nous devons savoir qui sont nos clients afin de prendre les mesures suivantes :

  1. Élaborer des modèles de services à la lumière des renseignements fournis par les populations que nous desservons;
  2. Fournir une formation aux membres du personnel qui leur permette de comprendre les réalités auxquelles nos clients font face (pauvreté, racisme et discrimination) afin de s’assurer qu’ils sont à même de les servir.

AJO organise des rencontres préliminaires et des séances de discussion avec un large éventail de partenaires du secteur de la justice et des services sociaux. AJO produira un document de consultation au cours de l’année prochaine, qui servira de point de départ pour des consultations régulières à l’échelle de la province.

AJO espère trouver des moyens d’améliorer la situation des communautés racialisées au cours de la première année du projet.

RCS blog entry: image of two green hands on green background

AJO offre des subventions aux organismes qui aident les jeunes Noirs qui doivent se présenter à une audience de suspension ou de renvoi

Aide juridique Ontario (AJO) offre une subvention ponctuelle de 200 000 $ à deux organismes qui fournissent des services aux étudiants noirs qui doivent se présenter à une audience de suspension ou de renvoi.

Les organismes communautaires de l’Ontario qui travaillent principalement avec les étudiants noirs et leur famille sont invités à soumettre une demande de subvention valant 100 000 $ chacune. Les fonds doivent servir à des projets qui :

  • Se concentrent sur l’aide aux étudiants noirs qui sont en conflit avec le système d’éducation;
  • Fournissent des services dans les domaines suivants : la représentation juridique, la défense les droits, l’éducation juridique du public et l’approche communautaire.

AJO fournit ces fonds pour donner suite à de récents rapports qui sont d’avis qu’il reste encore de nombreux besoins à combler dans le domaine. En outre, AJO souhaite intégrer des services dans les communautés.

Comment déposer une demande

Il suffit de remplir le formulaire de demande de subvention et de l’envoyer à AJO d’ici le 14 novembre 2016.

Les deux demandes qui seront retenues seront annoncées la semaine du 2 janvier 2017.

Pour en savoir plus

Ontario Alliance of Black School Educators — Fiche de renseignements sur les résultats scolaires des élèves noirs du Conseil scolaire du district de Toronto (en anglais seulement)
Link: http://onabse.org/YCEC-TDSBFactSheet1.pdf

Pour de plus amples renseignements

Courriel : education2016@lao.on.ca